Infolettre Noël 2021, Un joyeux Noël à tous! | Newsletter Christmas 2021, Merry Christmas!12/23/2021 Infolettre Noël 2021Un joyeux Noël à tous!Par cette infolettre, il me fait plaisir de vous partager quelques nouvelles de la Province Saint-Esprit du Canada, et de vous offrir nos meilleurs voeux. En la première nuit de Noël, Dieu est apparu là où ne l’attendait pas! La grandeur de Dieu a été de se faire petit et discret, même dans sa naissance. N’hésitons pas à nous approcher de la crèche en nous interrogeant sur qui est Dieu… Notre monde ne vit-il pas trop souvent comme si Dieu n’existait pas? Nous courons le risque de nous affairer, de nous occuper de beaucoup de choses, et d’oublier Dieu. Dans la crèche comme sur la croix, Dieu nous révèle qui il est et comment il aime. À Noël, il nous enseigne que l’amour n’est pas tapageur: il est discret, accessible et simple. N’est-il pas vrai que certains des plus beaux aspects de la vie sont extrêmement simples? L’amitié, par exemple, ou la grâce d’être un époux, une épouse, un parent, un enfant, une personne consacrée. Dieu nous parle simplement: ici, il le fait par la naissance d’un petit bébé, dans une crèche, par une nuit froide et claire dans une pauvre petite ville de bergers, à la périphérie de Jérusalem. Malgré tout ce qui fait mal dans nos vies – malgré la pandémie qui perdure – je nous souhaite qu’il y ait dans le creux de nos coeurs cette mangeoire où naît l’amour. L’amour de Dieu ne se manifeste pas sous le feu des projecteurs, ni dans les palais des rois, mais plutôt dans une crèche, sur la paille, entre un boeuf et un âne. Comme François d’Assise à Greccio, sachons rendre concrète et palpable la nativité de Jésus! Au cours de l’année qui vient de s’écouler, la pandémie a encore une fois marqué nos vies et entravé nos possibilités de nous rencontrer et de nous rassembler. Dans ce contexte, il me semble important de rappeler que Noël est une invitation à porter une attention particulière aux richesses enfouies dans le coeur humain! N’est-il pas urgent, malgré tout, de trouver des moyens d’échange et de partage, et de multiplier nos efforts de réconciliation et d’attention aux autres? Nos proches sont peut-être touchés par l’angoisse, la douleur de la séparation ou la solitude. Comment pouvons-nous alléger leur fardeau? Noël nous invite à revoir nos attitudes, nos façons d’être et de vivre: pour ranimer l’amitié, et pour faire renaître la vie là où elle est en souffrance. En cette fête, ma pensée va particulièrement à ceux et celles qui luttent contre la pandémie, aux enfants oubliés ou abusés, à ceux et celles qui se sentent délaissés, aux migrants qui ont dû quitter leur pays… La naissance de Jésus dans la pauvreté, la précarité et l’angoisse – presqu’inaperçue – nous invite à nous tourner vers les autres, et, plus que jamais, à être attentifs à nos frères et soeurs qui souffrent. Chers amis, qu’il nous soit accordé d’entrer réellement dans la grâce de Noël! Fr. Pierre Charland, OFM Ministre provincial Centre de retraites spirituelles Mont Saint-François: Crèche de Noël à Greccio (en anglais). Voeux de Noël de nos postulants!Ma vocation franciscaine, par Brandon Paziuk Je suis né il y a 35 ans à Edmonton, en Alberta. Détenteur d’un baccalauréat en physique appliquée, j’ai travaillé comme ingénieur de chantier dans l’industrie pétrolière et gazière, comme gestionnaire de projet pour la construction d’installations sportives et de divertissement, comme copropriétaire d’une entreprise spécialisée dans l’appareillage de pipelines et comme sergent du génie de combat au sein de la Réserve des Forces armées canadiennes. Dans mon enfance, je participais régulièrement à la messe du dimanche avec ma famille. Mes grands-parents entretenaient des relations étroites avec les Soeurs de l’Atonement et les Frères franciscains d’Edmonton. Ceux-ci ont été mes premiers contacts avec les Franciscains. À la fin de mon adolescence, j’ai commencé à remettre en question les concepts de foi et de Dieu. Malheureusement, à cette époque, c’est tout ce que ces choses étaient pour moi, des « concepts ». Une fois dans la vingtaine, je me suis bel et bien éloigné de l’Église et de Dieu, considérant le matérialisme scientifique comme étant « la Voie ». À la fin de la vingtaine, ma vie professionnelle était devenue toute ma vie, et je me suis retrouvé croulant sous le stress. Pour en contrer les effets, je me suis mis à pratiquer la méditation de façon assidue. Plus je pratiquais la méditation, plus je grandissais dans la paix et la joie, et plus je remettais en doute ma vision séculière du monde. À la suite d’une série d’expériences marquantes de méditation-contemplation, j’ai fini par reconnaître la réalité de Dieu et la vérité de la foi, que j’avais si rapidement mises de côté dans ma jeunesse. Lorsque je parlais de ces choses avec mes amis et mes collègues, je constatais qu’ils pouvaient, eux aussi, bénéficier grandement des pratiques de méditation-contemplation. J’ai donc décidé de consacrer ma vie à la quête de cette vérité – la quête de Dieu. Comme mes contacts avec les Franciscains dans mon enfance m’avaient profondément marqué, l’appel du Christ m’est parvenu dans une langue Franciscaine. Il n’y a rien de plus simple, de plus beau ou de plus stimulant que l’appel de saint François à vivre comme le Christ. Je prie pour que, lorsque je tomberai et trébucherai sur le chemin vers cet idéal, les frères de cette fraternité auront la gentillesse et la patience de me ramener dans la voie de la vérité et de l’amour. Joyeux Noël! Merci à vous tous pour ce grand cadeau qu’est le postulat et pour l’occasion qui m’est offerte de cheminer avec vous vers le Royaume! Ma vocation franciscaine, par Dominic Woodbury Je suis né à Victoria, en Colombie-Britannique, en 1982, soit 800 ans après la naissance de saint François d’Assise. Ma mère a décidé de me prénommer Dominic en l’honneur de saint Dominique, le saint du Rosaire. Ma marraine a eu une influence importante sur mon cheminement vers les Franciscains. Fervente catholique, elle est aujourd’hui âgée de 90 ans. Elle parle couramment le latin et écrit actuellement un livre sur la mobilisation provie. Quand j’étais jeune, ma mère avait l’habitude de m’emmener à la messe à la Fraternité franciscaine de Victoria. J’aimais beaucoup assister à la messe et rencontrer les frères. J’ai immédiatement ressenti leur amour pour le Christ, pour la communauté, et leur esprit joyeux et humble. J’aimais le fait qu’ils étaient sympathiques et désireux de partager la parole du Christ avec l’enfant que j’étais. J’ai suivi le programme de baccalauréat en gestion hôtelière au Vancouver Community College, puis le programme d’enseignement de l’anglais aux locuteurs d’autres langues au Greystone College. Je voulais voyager, enseigner l’anglais et apprendre l’espagnol. Pendant que je vivais au Mexique, j’ai ressenti à diverses occasions un appel à rejoindre l’ordre franciscain. J’ai vu la pauvreté des gens et j’ai constaté qu’il y avait beaucoup de personnes dans le besoin. J’ai été inspiré lorsque le père Juan Pablo m’a invité à Toluca pour visiter et aider les gens de la communauté. Nous avons préparé 100 sandwiches au jambon et les avons distribués aux gens dans la rue. J’ai été inspiré en voyant le père Juan Pablo prêcher sur Jésus et inviter les gens à la messe; il faisait en sorte que chacune, chacun se sente accueilli et aimé. Ce jour-là, nous étions tous deux remplis de l’amour de Jésus, et son travail caritatif en toute humilité m’a beaucoup inspiré. J’ai pris conscience que je suis ici sur terre pour aider les gens et apprendre des autres. Au Mexique, j’ai appris la langue et les coutumes, j’ai enseigné l’anglais, j’ai assisté à la messe et visité de magnifiques églises et monastères. Je sentais que ma vie devait avoir un dessein plus grand. À l’époque, j’ai ignoré ce désir de rejoindre la fraternité. C’est seulement à mon retour au Canada en février 2020 que je me suis posé plus de questions sur la fraternité franciscaine. J’ai ressenti le besoin de contacter les Franciscains et d’en apprendre davantage sur eux. Après avoir rencontré le père Joachim Yoon, participé à la retraite à la Fraternité de Cochrane et en avoir appris davantage sur l’humilité de saint François, j’ai senti que la spiritualité franciscaine correspondait à mes valeurs. Je crois que le fondement de la spiritualité franciscaine consiste à être centré sur le Christ, à vivre et prier avec les frères, à être humble, à transmettre la parole du Christ et à aider les gens. Je veux continuer à être un humble serviteur de Jésus Christ et à faire partie de la fraternité franciscaine. Je possède les charismes de l’aide aux immigrants et aux pauvres, du travail et de la prière avec les malades et les personnes âgées. Dans l’avenir, j’espère effectuer un travail missionnaire avec les Franciscains dans des pays en développement hispanophones. Savez-vous que les Franciscains du Canada ont un nouveau site web? |